Ce n’est pas chose aisée de reconstruire une vie sentimentale lorsque l’on n’a pas eu à attendrir quelqu’un pendant longtemps. Cela ne signifie pas que le jeu de la séduction s’éteint pendant le mariage, il existe toujours pour faire perdurer un couple, mais il se décline sous une autre forme que celle employée lors d’une nouvelle rencontre. Souvent, on oublie comment s’y prendre pour paraître intéressé(e) sans en faire trop ou bien, on se sent incapable de faire le premier pas, de reconstruire quelque chose.

Lorsque la solitude se fait trop insupportable, on ferait parfois n’importe quoi pour rencontrer quelqu’un. Même si l’on sait pertinemment qu’il ou elle n’est en aucun cas la personne rêvée pour nos prochaines années. Certains font des activités culturelles susceptibles de les faire rencontrer l’âme sœur, d’autres se tournent vers les clubs de célibataires, les sites de rencontres sur internet voire les agences matrimoniales… Qu’en est-il vraiment de tous ces outils censés nous aider à franchir le cap de la solitude?

Les sites de rencontres

Devenu depuis quelques années une solution de plus en plus en vogue, les résultats concrets demeurent cependant encore flous. Bien entendu, la plupart des sites vante ses quelques couples formés grâce à leurs services mais cela ne nous en dit pas plus sur le cas de figure général. On trouve des sites qui proposent des variantes dans leur fonctionnement : gratuit/payant, connexion des hommes possible seulement à certaines heures, impossibilité à ces derniers de parler à des partenaires potentielles tant que celles-ci ne les ont pas « acceptés »… D’autres proposent des tests de personnalité plus ou moins approfondis, eDarling restant pour l’instant la référence en la matière. Puis d’autres ciblent le type de rencontres : de la vraie relation stable à un échange plus libertin… Ils n’ont, en tout cas, pas finis de faire parler d’eux tant ils semblent promis à une évolution (peut-être effrayante) logique de nos moyens de rencontres dans nos sociétés modernes du XXIème siècle.